Les anticorps circulant peuvent traverser le placenta et provoquer une thrombocytopénie néonatale immune passive qui peut augmenter le risque d'hémorragie cérébrale chez le nouveau-né. Pour cette raison, il semble raisonnable de considérer l'accouchement par césarienne comme plus sûr pour le nouveau-né qu'un accouchement par voie basse.
Pourtant le mode d'accouchement peut ne pas avoir d'impact sur le taux d'hémorragie.
De nombreuses interventions pharmacologiques différentes sont utilisées pour traiter cette maladie et le traitement du PTI chez la femme enceinte n'est pas normalisé.Certains de ces médicaments ont des effets secondaires possibles pour les femmes enceintes et certains peuvent entraîner des malformations du fœtus.
La grossesse est déconseillée lorsque la maladie est en
phase aiguë ou non stabilisée. Il est néanmoins possible de mener une
grossesse, même en cas de PTI chronique. Il existe un risque de saignement chez la mère au moment de l’accouchement que le
médecin pourra prévenir en donnant des médicaments comme la cortisone ou une perfusion
d’immunoglobulines dans les jours précédant l’accouchement.
Il est possible de réaliser une anesthésie péridurale si le
nombre des plaquettes est supérieur à
100000/mm3.
L’accouchement peut avoir lieu par voie basse. Il existe un
risque de thrombopénie pour le bébé mais elle-ci est toujours transitoire et
survient à la naissance ou dans les 10 jours suivant l’accouchement.
Elle est due au passage des auto-anticorps de la mère à
l’enfant à travers le placenta. Les pédiatres recherchent alors
systématiquement une thrombopénie et elle peut nécessiter un traitement chez le
nouveau
né si le nombre de plaquettes est inférieur à 50000/mm3.Le purpura thrombopénique immunologique (PTI), concerne environ 0,01% à 0,07% des grossesses mais représente la première cause de thrombopénie durant les premier et deuxième trimestres de la grossesse. Comme la thrombopénie gestationnelle ( 7% des grossesses ), ce diagnostic est un diagnostic d’exclusion (la recherche d’anticorps antiplaquettes, même par des méthodes sophistiquées comme la méthode MAIPA (Monoclonal antibody specific immobilisation of platelet antigens), n’a pas une bonne sensibilité et n’est donc pas recommandée). Il est important d’évoquer ce diagnostic car la thrombopénie peut s’aggraver (parfois de façon importante) durant la grossesse et les anticorps peuvent traverser la barrière placentaire et entraîner une thrombopénie fœtale/néonatale. Toutefois, la confirmation du diagnostic ne changera pas l’attitude durant la grossesse car :
- l’évolution des plaquettes durant la grossesse est imprévisible.
- le risque hémorragique et le traitement maternels dépendent de l’importance de la thrombopénie durant la grossesse et du mode d’accouchement (compte plaquettaire < 70-80 G/l souhaitable pour une anesthésie péridurale).
- le risque de thrombopénie néonatale sévère est relativement faible, il n’existe aucun facteur prédictif certain de la sévérité de la thrombopénie fœtale/néonatale et le traitement maternel ne modifie pas le compte plaquettaire de l’enfant.
En ce qui concerne les nouveaux traitements contre le PTI :
Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation du romiplostim au cours de la grossesse.
Le romiplostim ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse à moins d'une nécessité absolue.
Il n’existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l’utilisation du rituximab chez la femme enceinte.
L’utilisation du rituximab ne devra être envisagée au cours de la grossesse que si le bénéfice attendu paraît
supérieur au risque potentiel.
En raison de la présence durable du rituximab chez les patients présentant une déplétion en lymphocytes B,
les femmes en âge de procréer devront utiliser des mesures contraceptives efficaces tout au long du traitement
par rituximab et pendant au moins 12 mois après son arrêt.
Ne prenez pas Revolade si vous êtes enceinte à moins que vous médecin ne vous le recommande spécifiquement.
L'effet de Revolade pendant la grossesse n'est pas connu.
Heureusement le purpura thrombopénique idiopathique est souvent connu avant la grossesse (60 à 70% des cas) ce qui simplifie bien entendu le diagnostic différentiel. S’il n’a pu être fait au moment de la grossesse.
Pour rappel :la splénectomie reste le traitement de choix du PTI chronique avec 70% de guérison et surtout il n'y a pas de contre-indication à la grossesse contrairement aux agonistes des récepteurs à TPO.
Toute femme ayant eu un PTI doit le signaler en cas de grossesse, car il peut parfois réapparaître, notamment chez le fœtus.
Seuils de plaquettes acceptables pour l’accouchement, la césarienne, la péridurale.
Les problèmes posés par la thrombopénie vont se poser réellement lors de l’accouchement. Il existe en effet un défi concernant l’hémostase à ce moment. Durant le reste de la grossesse, le risque de saignement est plus faible et l’on peut considérer que 20000 plaquettes constituent le minimum tolérable en deçà duquel la correction de la thrombopénie s’impose .
En revanche au moment de l’accouchement, les minima tolérables évoluent et sont généralement à 50000 plaquettes pour un accouchement voie basse, 80000 plaquettes pour une césarienne et 80 à 100000 plaquettes pour une péridurale.
en savoir plus
Le
purpura thrombocytopénique idiopathique (PTI) est une affection
hématologique d'origine immune due à une faible numération plaquettaire
(thrombocytopénie). Des anticorps anti-plaquettes agissent contre les
plaquettes, ce qui entraîne la destruction de celles-ci par la rate.
Chez l'adulte, les caractéristiques cliniques du PTI ont souvent une
apparition insidieuse et sont très variables, allant de l'absence totale
de symptômes à de légers hématomes, saignements des muqueuses et
changement de couleur de la peau. La prise en charge du PTI pendant la
grossesse est complexe en raison de grandes différences entre la
numération plaquettaire de la mère et du fœtus. Les anticorps circulant
peuvent traverser le placenta et provoquer une thrombocytopénie
néonatale immune passive qui peut augmenter le risque d'hémorragie
cérébrale chez le nouveau-né. Pour cette raison, il semble raisonnable
de considérer l'accouchement par césarienne comme plus sûr pour le
nouveau-né qu'un accouchement par voie basse. Pourtant le mode
d'accouchement peut ne pas avoir d'impact sur le taux d'hémorragie. De
nombreuses interventions pharmacologiques différentes sont utilisées
pour traiter cette maladie et le traitement du PTI chez la femme
enceinte n'est pas normalisé. Certains de ces médicaments ont des effets
secondaires possibles pour les femmes enceintes et certains peuvent
entraîner des malformations du fœtus. - See more at:
http://fr.summaries.cochrane.org/CD007722/traitement-pharmacologique-pour-le-purpura-thrombocytopenique-idiopathique-au-cours-de-la-grossesse#sthash.WT5e5uVV.dpuf
Le
purpura thrombocytopénique idiopathique (PTI) est une affection
hématologique d'origine immune due à une faible numération plaquettaire
(thrombocytopénie). Des anticorps anti-plaquettes agissent contre les
plaquettes, ce qui entraîne la destruction de celles-ci par la rate.
Chez l'adulte, les caractéristiques cliniques du PTI ont souvent une
apparition insidieuse et sont très variables, allant de l'absence totale
de symptômes à de légers hématomes, saignements des muqueuses et
changement de couleur de la peau. La prise en charge du PTI pendant la
grossesse est complexe en raison de grandes différences entre la
numération plaquettaire de la mère et du fœtus. Les anticorps circulant
peuvent traverser le placenta et provoquer une thrombocytopénie
néonatale immune passive qui peut augmenter le risque d'hémorragie
cérébrale chez le nouveau-né. Pour cette raison, il semble raisonnable
de considérer l'accouchement par césarienne comme plus sûr pour le
nouveau-né qu'un accouchement par voie basse. Pourtant le mode
d'accouchement peut ne pas avoir d'impact sur le taux d'hémorragie. De
nombreuses interventions pharmacologiques différentes sont utilisées
pour traiter cette maladie et le traitement du PTI chez la femme
enceinte n'est pas normalisé. Certains de ces médicaments ont des effets
secondaires possibles pour les femmes enceintes et certains peuvent
entraîner des malformations du fœtus. - See more at:
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Le
purpura thrombocytopénique idiopathique (PTI) est une affection
hématologique d'origine immune due à une faible numération plaquettaire
(thrombocytopénie). Des anticorps anti-plaquettes agissent contre les
plaquettes, ce qui entraîne la destruction de celles-ci par la rate.
Chez l'adulte, les caractéristiques cliniques du PTI ont souvent une
apparition insidieuse et sont très variables, allant de l'absence totale
de symptômes à de légers hématomes, saignements des muqueuses et
changement de couleur de la peau. La prise en charge du PTI pendant la
grossesse est complexe en raison de grandes différences entre la
numération plaquettaire de la mère et du fœtus. Les anticorps circulant
peuvent traverser le placenta et provoquer une thrombocytopénie
néonatale immune passive qui peut augmenter le risque d'hémorragie
cérébrale chez le nouveau-né. Pour cette raison, il semble raisonnable
de considérer l'accouchement par césarienne comme plus sûr pour le
nouveau-né qu'un accouchement par voie basse. Pourtant le mode
d'accouchement peut ne pas avoir d'impact sur le taux d'hémorragie. De
nombreuses interventions pharmacologiques différentes sont utilisées
pour traiter cette maladie et le traitement du PTI chez la femme
enceinte n'est pas normalisé. Certains de ces médicaments ont des effets
secondaires possibles pour les femmes enceintes et certains peuvent
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Le
purpura thrombocytopénique idiopathique (PTI) est une affection
hématologique d'origine immune due à une faible numération plaquettaire
(thrombocytopénie). Des anticorps anti-plaquettes agissent contre les
plaquettes, ce qui entraîne la destruction de celles-ci par la rate.
Chez l'adulte, les caractéristiques cliniques du PTI ont souvent une
apparition insidieuse et sont très variables, allant de l'absence totale
de symptômes à de légers hématomes, saignements des muqueuses et
changement de couleur de la peau. La prise en charge du PTI pendant la
grossesse est complexe en raison de grandes différences entre la
numération plaquettaire de la mère et du fœtus. Les anticorps circulant
peuvent traverser le placenta et provoquer une thrombocytopénie
néonatale immune passive qui peut augmenter le risque d'hémorragie
cérébrale chez le nouveau-né. Pour cette raison, il semble raisonnable
de considérer l'accouchement par césarienne comme plus sûr pour le
nouveau-né qu'un accouchement par voie basse. Pourtant le mode
d'accouchement peut ne pas avoir d'impact sur le taux d'hémorragie. De
nombreuses interventions pharmacologiques différentes sont utilisées
pour traiter cette maladie et le traitement du PTI chez la femme
enceinte n'est pas normalisé. Certains de ces médicaments ont des effets
secondaires possibles pour les femmes enceintes et certains peuvent
entraîner des malformations du fœtus. - See more at:
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