Le PTI c'est quoi?

  Le PTI se manifeste sans raison encore déterminée, par la fabrication soudaine d’anticorps, qui détruisent les plaquettes.
Des petits chocs, des coupures, peuvent provoquer de gros hématomes ou des saignements importants.
Fatigue, souffle court, et hyper sensibilité aux infections en sont également des conséquences.
Le PTI se soigne, mais restent présent bien souvent tout au long de la vie des personnes touchées.

C’est une maladie bénigne du sang, ce n’est donc ni une leucémie ni un cancer; le PTI se traduit par une baisse anormale du taux de plaquettes.

Le PTI est une maladie sournoise, les rechutes sont fréquentes et parfois sources d'hémorragies graves.

Le Purpura Thrombopénique Immunologique (PTI) ou auto-immun (PTAI) est caractérisé par une thrombopénie (plaquettes <150x109/L) immunologique, associée le plus souvent à un syndrome hémorragique [1]. La présence d’autoanticorps anti-plaquettes qui se fixent sur la membrane plaquettaire rend compte du mécanisme immunologique du PTI. L’anticorps altère la membrane plaquettaire et induit une «hyperdestruction» plaquettaire par les phagocytes mononucléés, en particulier spléniques [2]. Le purpura thrombopénique immunologique peut survenir à tout âge, même chez le sujet très âgé, mais présente deux pics d’incidence maximale chez l’enfant de moins de 10 ans, quel que soit le sexe et chez l’adulte jeune entre 20 et 40 ans, avec une prédominance féminine.
Les plaquettes, qui sont avec les globules rouges et les globules blancs un des composants essentiels du sang, jouent un rôle très important dans la coagulation. Le taux de plaquettes est normalement compris chez l’adulte entre 150.000 et 400.000/mm3.

Au cours du PTI, le taux de plaquettes peut baisser (la baisse des plaquettes s’appelle une thrombopénie), de façon plus ou moins rapide et plus ou moins importante jusqu’à moins de 10.000/mm3.

Le PTI ---> la maladie, le diagnostic, le traitement, la prise en charge et la prévention



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